La mort du Maître [Pv Artémis]

La température étais idéale et le ciel dégagé,les monstres avaient l'air plutôt calmes...mais le Maître étais malade j'étais accroupi a ses côtés en lui méttant une épongé mouillée sur le front pendant qu'il prononcait,ce qui allait être ses dernieres paroles...

"-Ange...je veux que tu me prommettes....ne laisse jamais ton côté démon prendre le dessus...même si tu as hérité de leurs pouvoirs...je voudrais que tu ne les utilises qu'en cas de necessitée..."

-Maître,ma voie es devenue celle du protecteur..je ne m'en servirais pas pour tuer sans raisons...

"-je te crois...j'ai été heureux de pouvoir t'éduquer et je t'ai..."

ses yeux se fermèrent...

"je t'ai toujours considéré comme mon fils..."

je baissa la tête:

-dans ce cas,je vous considère sans remords comme un père...

il s'etein ainsi...après ces courtes révélations...je fermis les yeux et finit par me lever je pris son corps et le porta a l'exterieur et je me mit a creuser sa tombe...j'y déposa délicatement le corps et planta une pierre de marbre sur laquelle je grava:

-Ici est enterré:
Angeal Storm
grand maître d'armes de son époque et homme de valeur.
repose en paix.

je me leva et me dirigea a la rivière pour me laver mais je finis par sentir une energie que je n'avait jamais ressenti par le passé et je me dirigea chez moi, y prenant mes armes et ma robe que j'enfila et je sortit a nouveau....cachée sous la manche longue de ma robe je posa la main sur mon katana et sonda autour de moi...attendant le moindre mouvement... pensant qu'il devait s'agir d'une créature ayant perdue son chemin mais qui pouvait malgrès tout être hostile...

ISIS, SIEGE DES TEMPS FUTURS, BUREAU D’ARTEMIS TIME, 10 : 30

Artemis Time n’était pas un jeune homme que l’on qualifiait à loisir de patient. Retors, profiteur, trompeur à souhait, il était d’un naturel qui n’invitait pas à la sympathie et encore moins à l’amitié. A dire vrai, ses proches se comptaient très exactement sur les doigts d’une main. Hélios, son grand-frère, était la seule personne pour qui il éprouvait un respect sans borne. Athéna, sa sœur, qu’il agaçait pour se changer les idées mais qu’il aimait inconditionnellement. Butler, son homme de main et garde du corps qu’il avait créé à partir des puissantes ténèbres de sa magie. Fox, le renard sagace qui l’accompagnait en tout lieu et à toute heure. Et enfin Holly Short, la fée générale de Vastaysiis, pour qui il éprouvait une tendresse infinie. Cinq personnes en qui Arty accordait toute sa confiance. Mais elles n’étaient que cinq.

Pour en revenir au sujet initial, non, le jeune Dieu du Futur n’était pas patient. Absolument pas. Et il en avait assez d’attendre que ce satané point rouge sur l’un de ses treize écrans d’ordinateur clignotât. La scène se déroulait pour l’instant dans le Siège des Temps Futurs de l’Immense Système Informatique Spatio-temporel, communément appelé ISIS.

Le jeune garçon de quatorze ans qui tournoyait sur son fauteuil à roulettes, les doigts croisés, la mine soucieuse et les genoux repliés contre sa poitrine est celui qui nous intéresse. Artemis Time, Maître des lieux. Il est vrai que sous cette apparence, il n’avait rien de véritablement impressionnant, si ce n’était son sourire vampiresque et son teint blafard. Il est bon de signaler ici que les nombreuses heures passées devant ses écrans d’ordinateur lui avait décoloré la peau. Ses cheveux coiffés avec soin étaient d’un noir de jais et ses yeux d’une étrange couleur mêlant des crépitations sombres qui n’avaient rien d’humaines à une profondeur bleue abyssale. Ses traits hautains et son costume noir lui conféraient un air aristocratique. Ses pieds dans des chaussures de marque excessivement chères, étaient posés sur son fauteuil de cuir Jamais un garçon de cet âge n’eut paru aussi terrifiant. Son être entier criait sa non-appartenance au genre humain.

Artemis Time était en effet un Dieu. On lui avait attribué de nombreux domaines, en raison du peu d’affluence dans le Panthéon. On portera une attention particulière à son statut de Déité de la Mort. Car c’est du reste dans le cadre de cette nomination qu’il attendait depuis déjà une heure que ce point apparaisse sur ses écrans.

Notons d’ailleurs que ce clignotement rouge qui devait advenir à un moment ou à un autre symbolisait la mort d’un être de capacité magique importante. Ainsi donc, Artemis attendait tel un vautour le décès d’un certain Angeal Storm, d’Entisyys.

Soudain, il cessa de tournoyer sur son fauteuil de cuir et fixa son écran intensément. Un souffle menaçant s’échappa alors de ses lèvres de jeune adolescent :

« Mourra… Mourra pas. Mourra… Mourra pas. Mourra… »

Tout à coup, l’arrivée du petit point rouge clignotant en plein sur les Montagnes Perdues de Gaïa lui arracha un petit cri de triomphe. Il se pencha alors vers Fox, le renard roux qui somnolait au pied de son fauteuil. Il lui lança alors avec une morgue qui le caractérisait si bien :

« Je ne comprends pas. Pourquoi les humains tentent-ils si désespérément de s’accrocher à la vie alors qu’ils se savent obligés de mourir ? S’ils luttaient moins, je ne perdrai pas mon temps ! »

L’ennui avec Artemis, c’était sa détestable manie de tout ramener à lui. Il se savait important et même indispensable à Ydransil et à l’ISIS et en profitait pleinement. Autrefois, certes, il avait été tourné vers les autres et altruiste. Mais cela l’avait conduit à la douleur et au chagrin. Un chagrin si intense qu’il avait décidé de ne plus penser qu’à lui et qu’au cercle très fermé de ses proches. Mais à lui en priorité. Il avait déjà trop donné. Figurez-vous une outre d’eau que l’on emmène pour la traversée d’un désert. Cette eau, c’est ce que l’on peut donner de soi-même. Ce désert, c’est la vie. Le désert d’Artemis était interminable : un Dieu est immortel. Il avait distribué de son eau à tous les pauvres hères qui se trouvaient sur sa route. Désormais elle était vide. Il n’avait plus rien à donner

Fox ouvrit un œil, bâilla en laissant découvrir ses petits crocs étincelants et s’étira comme un chat. Alors, une voix maligne résonna dans l’esprit de l’adolescent :

« Ils croient certainement que ce qui les attend après la vie n’est que ténèbres et néant. »
« Eh bien, cela dépend pour qui. » susurra le Dieu de la Mort avec un sourire mauvais et un haussement de sourcil effrayant.

Alors, il bondit lestement de son siège et épousseta son costume d’homme d’affaire avec une fringance peu commune aux adolescents. Il rajusta sa cravate et s’avança vers le capharnaüm que constituaient ses inventions en tous genres. Il s’arrêta devant une montagne d’objets métalliques et prit un air pensif. Les lèvres pincées, il marmonna pour lui-même :

« Bien. Où ai-je bien pu ranger mon armure ? »
« Tu ne prétends tout de même pas avoir une certaine notion de l’ordre ? » répliqua sarcastiquement son compagnon.
« Non, c’est vrai. » lança le jeune Dieu d’un ton rieur.

Il suffisait de jeter un œil aux lieux d’habitation d’Artemis pour lui attribuer un nouveau défaut. La désorganisation, le désordre. Il prétendait s’y retrouver plus facilement que dans un espace rangé, ce qui était fort discutable.

Au bout de longues minutes de fouilles intensives, le garçon dénicha néanmoins l’armure d’argent légère qu’il revêtait pour se rendre discrètement sur Entisyys. Il l’ajusta donc par-dessus son costume de luxe. Fluet et de taille tout à fait normale, la stature d’Artemis ne faisait pas grande impression, même dans un apparat pareil. Il ne fallait pourtant pas se fier aux apparences. Sans en avoir l’air, Artemis était l’un de ces guerriers intouchables des deux mondes. Une cuirasse argentée recouvrait ses épaules et ses genoux et une protection de cuir s’étendait sur son torse et ses bras. Il enfila une paire de grands gants de cuir noir qui montèrent jusqu’en haut de ses avant-bras. Du reste, il harnacha Flamme de la Nuit, son Arc Céleste, en bandoulière, de manière à pouvoir l’attraper aisément, et attrapa sa faux.

La seconde arme évoquée ici désignait Artemis comme le Dieu de la Mort, dès le premier coup d’œil. La Faux de Kira, était une longue arme au manche en bois d'ébène sculpté. Les paysages et visages qui y étaient gravés étaient tout à fait terrifiants. Sa lame était d'un argent indestructible, forgé à partir de restes d'étoiles filantes tombées du ciel.

[Mais son arc était plus important que n’importe quel autre objet en sa possession, aux yeux d’Artemis. Car c’était d’abord la toute première invention du jeune Dieu. La forme originelle de cette arme était en fait un simple stylo plume. Il a connu certaines retouches technologiques qu'Artemis s'est permis d'effectuer. Le fait que le stylo se transformait en arc est purement technique. Mais ses autres particularités relevaient de la magie. En effet, les flèches d'Artemis apparaissaient alors qu'il tirait la corde de son arme. Lorsqu'il tendait son arc tout en criant « FEU ! », c’étaient des éclairs aveuglants qu'il envoyait. Il pouvait également tirer des traits empoisonnés et électriques. L'arc en question était construit dans un bois d'if céleste, souple et indestructible. Le manche par lequel Artemis le tenait était fait d'ébène noir. Il était peint d'or et de lapis-lazuli et sa corde inaltérable était faite de l'essence-même des étoiles. Le jeune garçon était on ne peut plus fier de son instrument, construit d’ailleurs par ses propres moyens. Le garçon était d’ailleurs passé maître en tir à l’arc et s’entraînait tous les jours avec une sévérité implacable envers lui-même.

Revenons-en aux préparatifs d’Artemis. Après s’être munis de divers gadgets électroniques qu’il avait fourrés dans son sac à dos sans fond, il invita Fox à s’y installer. Le renard ne se laissa pas prier et bondit à l’intérieur en poussant en feulement d’aise. Artemis ajusta son sac, que Fox dominait d’une tête alerte.

Le jeune Dieu frappa alors un coup contre le sol, à l’aide du long manche de sa faux.

« Direction Entisyys, Gaïa. » clama-t-il.

Aussitôt, des flammes noires et saphirines l’enveloppèrent et après une détonation fulgurante, Artemis et Fox ne se trouvèrent plus sur ISIS.

ENTISYYS, GAÏA, LES MONTAGNES PERDUES, 11 : 05

L’atmosphère du lieu où se matérialisèrent les deux compagnons, toujours dans ce même crépitement de flammes, n’avait rien qui s’apparentait, de près ou de loin, à la Mort. Cela enchanta Artemis. Son travail ne lui était pas véritablement agréable alors, lorsqu’il pouvait trouver sur son chemin un ciel bleu, quelques cumulus et un soleil aux doux rayons, il ne crachait pas dessus. Les montagnes colossales étaient enivrantes de beauté et la rivière qui s’écoulait auprès du renard et du Dieu répandait une fraicheur bienvenue et un bruissement agréable.

Le jeune adolescent au teint opalin eut un sourire libéré et son visage sembla soudain s’ouvrir à d’autres émotions que le sarcasme et la malveillance. Il paraissait heureux, ce qui le changeait considérablement. Malgré son aura destructrice, il se montrait bien plus abordable. Enfin, pour avoir envie de sympathiser avec lui, il ne fallait pas être doué de pouvoirs magiques : les enchanteurs remarqueraient immédiatement sa puissance infernale et ténébreuse et le fuiraient sans hésiter. Artemis vivait depuis longtemps dans une solitude à laquelle il s’habituait difficilement. Ses contacts humains n’étaient donc pas des plus appréciés. Le petit Dieu aimait jouer du sarcasme, du cynisme et de l’humour noir, chaque fois qu’il s’adressait à un adulte ou même à un enfant. D’ailleurs, hormis pour Hélios, Athéna, Butler, Holly et Fox, il traitait tout un chacun comme un gamin de six ans.

Artemis plongea une main assurée dans son sac à dos, tandis que Fox se décalait un tantinet. Alors il prononça distinctement les mots :

« Skate-board à énergie solaire. »

Un engin pliable et bariolé, long de vingt centimètres pour le moment, fut instantanément attiré dans sa main. Artemis fit tournoyer l’objet entre ses mains, appuya sur un bouton et le laissa tomber volontairement. En l’espace d’un souffle, le skate se déplia et s’établit sur un coussin d’air, à quelques centimètres du sol. Artemis bondit dessus avec une mine de sportif professionnel et, d’une inflexion des genoux, démarra son engin. Le skate partir au quart de tour, utilisant l’énergie solaire.

Artemis suivit longtemps la rivière claire, les yeux rivés sur sa montre. Sa montre. Encore un objet sur lequel il est bon de s’attarder afin de pouvoir suivre comme il se doit les aventures du jeune Dieu du Futur. C’est la plus sophistiquée des inventions techniques d’Artemis. Il la portait constamment au poignet. Cette montre multifonctions pouvait notamment : lui faire connaître l'heure au cent millième de seconde près, chronométrer, sonner afin de le réveiller, de le prévenir d'un horaire qu'il doit respecter, téléphoner (et de voir son interlocuteur au moyen d'un petit écran), lire des CD's, des CDrom's, des clés USB et autres, pouvoir être connecté à un ordinateur et afficher ses données, envoyer des hologrammes, afficher la température du milieu où elle se trouve, faire office de GPS, analyser n'importe quel produit, changer la voix d'Artemis à loisir, projeter des aiguilles hypodermiques,
faire office de micro… La liste est longue vu qu’Artemis innove son engin dès que possible.

En cet instant, il utilisait la fonction GPS de sa montre, afin de retrouver la dépouille d’Angeal. Il s’en approchait de plus en plus, ce qui le satisfaisait pleinement. Il leva alors la tête.

Au loin se dessinait une petite maison. Un homme dont il ne distinguait pas encore les traits se dirigeait vers les berges de la rivière. Dès qu’il vit ces quelques signes de civilisation, les signes ostentatoires de la joie d’Artemis s’étaient éteints pour faire place au masque sarcastique habituel. De loin, on l’eut prit pour un garçon normal, si l’on faisait abstraction à son aura éclatante de puissance. Bien sûr, il y avait toujours le fait qu’il flottait à quelques centimètres du sol à l’aide d’un engin futuriste mais généralement, on passait outre, dans un monde de magie.

Artemis discerna finalement la tombe d’Angeal Storm. Il devait récupérer l’âme de l’homme au plus vite, afin qu’elle ne s’échappe pas dans la nature pour former un spectre. Seulement voilà, le guerrier qui se tenait devant la sépulture semblait sur ses gardes et venait manifestement de voir mourir un ami sous ses yeux, ce qui devait compliquer singulièrement la tâche au Dieu de la Mort.

Lorsqu’il fut à quelques mètres de l’individu en question, il le détailla avec avidité. Son aura était… Particulièrement… Intéressante. Le garçon s’en mordilla le bout de ses doigts gantés, les yeux pétillants d’excitation. Ce n’était pas une créature commune. Elle semblait l’alliage de deux êtres opposés diamétralement, certainement un ange et un démon. L’instinct scientifique s’était emparé du jeune garçon.

L’homme duquel il s’approchait était d’une stature bien plus imposante que celle du petit Dieu. Il émanait de lui une force morale intense. Ses habits, plutôt rudimentaires, avait un style assez orientale : une robe dans lequel un de ses bras disparaissait, comme au contact d’une arme cachée. Artemis sourit avec délectation. Il ressemblait singulièrement à un chat qui vient de rencontrer une souris. De figure, l’inconnu était bien constitué. Deux grands yeux noirs sur un visage on ne peut plus viril – grand contraste avec celui d’Artemis qui semblait assez efféminé. Une chevelure sombre. Une ombre de tristesse planait sur ses traits.

Le jeune Dieu bondit vélocement de son skate qu’il attrapa de la main droite avec dextérité et fonça droit devant lui, à toute allure. Il passa comme un spectre devant le jeune homme, pour se précipiter vers la tombe. Fox, dans son sac, avait les yeux estomaqués par tant de vitesse.

Dans un dérapage un peu prétentieux, l’adolescent s’agenouilla face à la sépulture, appuyé contre sa faux. Son attitude témoignait sans nul doute de la Mort venant chercher son dû. Jetant un coup d’œil vers l’inconnu, il vérifia sa puissance magique. Son aura semblait indiquer que ce guerrier se classer dans le niveau trois des enchanteurs. Rassuré de l’avance qu’il avait, Artemis l’observa attentivement. C’est alors que pour lui seul, quelques nombres rougeoyants apparurent au-dessus de la tête du jeune homme. Sa date de décès. En tant que Dieu de la Mort, [b]le garçon voyait scintiller au-dessus de la tête de chacun des êtres vivants d'Ydransil et d'Yggdrasil leur date de mort. La seule qu'il ne pouvait pas discerner, c'était la sienne.

Il eut un sourire mystérieux.

Puis d’un geste de la main théâtral et dans un sourire effrayant, il prit possession des ténèbres qui constituaient sa force magique. Ses yeux d’un bleu si étrange devinrent brutalement braises rougeoyantes. Et une brume noirâtre s’abattit dans la plaine. Voilà qui était mieux. Artemis pourrait plus aisément recourir à ses pratiques funèbres. L’autre ne verrait sans doute rien. Il porta une main à son cou. Un pendentif de forme cylindrique y était suspendu. Il le serra avec force et posa son autre main sur la tombe d’Angeal Storm. Fermant ses yeux démoniaques, il se mit à psalmodier en chuchotant. Au bout de longues minutes de concentration, une ombre étincelante, bleue ciel, s’échappa de la sépulture. L’âme d’Angeal. Elle ondoyait doucement, comme un oiseau délicat. Artemis la fixa avec intensité, toujours en murmurant ses formules magiques. L’âme se déplaça en arabesque vers lui et se glissa dans le pendentif. Lorsqu’elle y fut totalement entrée, le collier brillait de mille feux.

Artemis sourit avec satisfaction. Il n’aurait plus qu’à transporter cette âme au Tribunal d’Hélios. Mais il avait son temps. D’un geste gracieux de la main, il leva le brouillard noir. D’un seul coup, la plaine retrouva les rayons chaleureux du soleil. Artemis, dont la mine était plutôt effrayante, eut un sourire vampiresque à l’adresse du jeune homme et se releva.

Au bout de quelques secondes, ses yeux rubis reprirent leur bleu constellé de pépites noires naturel. La tête légèrement baissée, le regard cynique, l’adolescent examinait l’adulte avec circonspection. Un rictus d’enthousiasme se dessina au coin d’une de ses lèvres. Fox glissa ses pattes sur son épaule et lui demanda par télépathie :

Par Orion et Galatée, Artemis ! Que nous importe ce mortel, qu’est-ce que tu lui trouves de si intéressant ? »
« C’est un hybride, Fox. » lui répondit le garçon par le moyen de la pensée. « Un hybride à la puissance encore en développement. Lorsqu’il sera au plus haut de ses capacités, il pourra être très utile à Ydransil… J’ai besoin de lui. »

D'une voix sourde, à peine audible, il lança alors avec une ironie mordante qui dévoilait bien qu'il pensait exactement le contraire de ce qu'il disait :

« Salut à toi, Noble et Puissant Chevalier.»

…

[Je vois que tu écris toujours aussi bien,sa fait plaisir Smile

]

Je soupira j'avais senti la présence s'approcher mais je ne pouvais pas la remarquer,je compris alors que cette chose,quelle qu'elle soit n'avait rien d'humain...Le ciel se couvrit a sa eut l'effet d'attirer des monstres,je compta 2 cyclopes(dont un aveugle) et je mavanca d'un pas tranquille...

-tu te rappelles ce que je t'avais dit? tu ne dois pas revenir ici!!

il fit mine de ne pas m'écouter et leva sa masse...

-tu l'auras voulu...cette fois...

je ne pris pas mon katana mais passa la main dans mon dos...

-je vais te finir...

"désolé maître d'en arriver a prendre cette épée...mais la situation l'exige"

je soupira a nouveaux et la prit dans mes 2 mains avant de sauter sur le bras du premier cyclope et de lui couper une fois arrivé au coude je fis alors un large saut avant de me prendre la masse du 2eme qui m'envoya directement sur un arbre...

"La vache...sans Angeal,c'est plus la même chose,un c'est une chose mais 2...je manque cruellement d'entrainement!"

je me releva tant bien que mal et mes yeux devinrent rouges

-bien,vous allez gouter a la puissance du serpent...

j'avais 2 facons d'utiliser mon oeuil,premièrement,je croisais le regard de mes cibles,2emement je "lancais"
sur une zone particulière l'effet de mon oeuil mais comme je ne pouvais pour l'instant l'utiliser que 3fois dans une journée,le propulser dans une zone étais comme si j'utilisais son effet 2 fois en croisant le regard de mes cibles,la,en l'occurence,comme je n'étais pas sur que ces cyclopes soient les seuls,je lanca dans toute la zone.le ciel redevint clair avant que je ne le lance et je changea alors la donne apres avoir sondé les lieux,je ne sentais que les 2 cyclopes.(mais je penses que ton perso a du croiser le regard du mien a ce moment la,a toi de voir si oui ou non ton perso va assister au "cauchemar"). je regarda alors le cyclope qui avait encore son oeuil

"CAUCHEMAR"
(au début je vais préciser quand sa l'est et quand le cauchemar commence et quand il finit mais au bout d'un moment je ne le préciserais plus)

,ceului-ci vit plusieurs créatures sortir de terre encore en décomposition et lever leurs armes contre lui,il voulut taper mais se rendit compte qu'il tapait dans le vide alors je m'avancea et recu sa masse de plein fouet,ce qui me "coupa en deux" avant que je ne me relève et que mon corps ne se recompose,ensuite je me décomposa devant lui et avanca lentement et une fois devant lui je brandis mon épée et me prépara a lui trancher les jambes...

-tu..n'aurais...jamais...du...venir...

le cyclope completement appeuré et furieux perdit son sang froid et commencea a fuir mais les "cadavres" lui barrèrent la route et les 3 minutes se déroulèrent de cette facon...

-3minutes pile...(en même temps que la fin du cauchemar,comme si l'image était un mirroir qui se brisait quand je prononca ces mots)

je souris,je me trouvais assis sur le cadavre du 2eme cyclope...

-sa t'a plu?

je le regardais dans les yeux(ceux ci étais redevenus normal...)

-maintenant...

je laissa un lourd silence et ajouta:

-DEGAGE! si tu revien,je te tue...

il partit alors en courant completement afolé...lui...je ne le reverrais pas de si tôt.. je me tourna avant de voir un jeune homme qui devait avoir environ 14ans et je me dit que c'est pour cela que je n'avais pas du le sentir,sa puissance devait être infime mais l'armure et la faux qu'il portait me prouva le contraire et il me salua,un air franchement interessé...un garcon normal n'aurais jamais pu arriver jusqu'ici...même moi je ne sais pas si j'aurais été capable de traverser ces montagnes seul a mon niveaux...je lui répondis:

-Salut a toi aussi,jeune guerrier

je me redressa et m'excusa de la tête en me dirigeant vers la maison pour y prendre bandages et produits médicicaux et je me dirigea vers la rivière en lui faisant signe de me rejoindre...j'ajouta alors:

-si tu es venu pour l'enseignement du maître,il nous a quittés ce matin,sa tombe se trouva la bas *je la montra du doigt*. Je suis désole.

je pensais qu'il n'étais pas venu pour cela. je sentais qu'il étais bien plus fort que ce qu'il en avais l'air mais je ne voulais pas me battre et le fait qu'il n'ai pas l'air hostile me rassurait...j'ota ma robe et posa mes armes,j'ota ma tunique de cuir,dévoilant ainsi les cicactrices sur mon corps,dues aux combats qui avaient bercés ma jeunesses et auxquelles venait s'en ajouter une nouvelle aujourd'hui..et je prit alors une plante que je sortis de sa sacoche brune de cuir pour la frotter sur ma plaie sans montrer la douleur qui m'enparait et je prit alors un bandage que j'appliqua sur celle ci(elle passait sur tout le torse,je devais peut être en avoir une côte ou 2 de fissurées mais je n'en porta pas cas...) je me releva et me tourna vers "l'adolescent".

-je peut vous aider pour quelque chose? vous êtes perdu?

je laissa un silence...

-je suis garde du corps et récupérateur,je peut vous aider a retrouver votre maison si vous le désirez mais...j'aimerais savoir comment vous avez traversé les montagnes,elles sont dangereuses et habritent de nombreux monstres,comme ces cyclopes de toute a l'heure..

je compris qu'il ne s'interessait pas franchement a mes explication et m'appréta a écouter les siennes mais avant je lui dit de me suivre (en faisant disparaitre ma robe et mes armes) et je l'emmena sous ma maison en lui proposant un thé spécial que je faisais moi même avec quelques plantes rares qui poussaient dans la plaine et qui avait un bon effet relaxant. j'attendis alors qu'il prennes la parole...mais ce qui me surprit le plus,c'est que cet adolescent avait l'air d'avoir assisté au cauchemar mais qu'il étais resté sur place,je n'avais pas fait attention a voir si il avait l'air appeuré ou surpris mais cette question me trottait dans la tête...la forme de mes yeux qui avaient pris celle du serpent quand j'avais lancé le cauchemar,je sentis maintenant etre sur que 3 yeux les avaient vus,celui du cyclope et donc peut être les siens...je verrais si il y ferait allusion.

...

« Salut à toi, jeune guerrier. » lança l'hybride avec une politesse appréciable mais risible.

D'ailleurs, le visage d'Artemis se fendit en un grand sourire cynique. Puis il éclata d'un rire fanfaron. Jeune guerrier ?! Il adressa un regard complice à son renard, toujours installé dans le sac à dos. Quel drôle, celui-là ! Jeune guerrier ! C'était la plaisanterie du siècle ! Et il n'y avait que le petit Dieu et Fox pour la comprendre !

Artemis laissa avec indifférence le jeune homme expliquer le décès de son maître et quel était son métier. Néanmoins, la question « Vous êtes perdu ? » déclencha chez lui une hilarité discrète. Lui, perdu ? Lui, qui pouvait se téléporter où bon lui semblait, lieu ou époque, le temps d'un souffle ? Perdu ? Allons bon !

Mais cet hybride n'était pas si stupide qu'il ne le paraissait à première vue, étant donné l'interrogation qu'il avait lancé à la fin de sa longue tirade. Tirade qui - il est bon de le préciser ici - n'avait absolument pas intéressé le garçon aux yeux bleu-noir. Comment avait-il traversé les Montagnes Perdues sans la moindre égratinure ? En réalité, Artemis se sentait l'envie bravache d'esquisser un sourire diabolique et de lancer avec vantardise : « Oh, rien de plus simple, mon cher. En un mot, je vous l'explique. Je suis en tout est pour tout Artemis Time, Dieu du Futur, Maître du Crime, de la Nuit, des Voleurs, de la Technologie, de la Mort, Archimage des Ténèbres et caetera, et caetera... ». Mais il se retint, d'autant plus que le jeune homme l'invitait expressément à boire un thé.

Artemis le suivit sans broncher - bien qu'elle ait toujours eu une sainte horreur du thé. Bien, imaginez-vous de l'eau brûlante où infusent diverses herbes au parfum répugnant. C'était la vision que le jeune Dieu avait du thé. Mais il emboîta le pas à cet hybride intrigant. Vraiment, avait-on déjà vu pire manipulateur que ce garçon ?

Artemis pénétra la demeure du jeune homme et en examina la simplicité et la sobriété de la décoration. Oui. Voilà qui manquait un peu d'originalité... Son esprit sagace en déduisit que le propriétaire des lieux n'était souvent que de passage chez lui. Un voyageur. Bien. Voilà qui lui simplifierait l'affaire. Car en effet, un plan commençait à s'esquisser dans ses méandres ambigus. Lorsque le jeune homme lui proposa du thé, Artemis refusa catégoriquement - quelle politesse... - et demanda plutôt du café et le bocal de sucre.

Ah, oui ! Comment ne pas évoquer la passion irrévocable du jeune Dieu pour le café ? En réalité, Artemis ne dormait quasiment jamais et éprouvait un besoin obsessionnel de boire quelque chose de tonifiant. Et il avait adopté la sale manie de sucrer abominablement sa liqueur. Ainsi, lorsque l'hybride lui servit un café fumant, le jeune Dieu piocha cinq pierres dans le bocal et les laissa tomber une à une dans sa tasse.

Il but son café d'un trait, sous l'oeil désabusé de Fox qui ne comprenait décidément pas les goûts de son ami, et posa sa tasse sur la table à grand fracas. Il eut alors un sourire vampiresque et lança au jeune homme avec emphase :

« Je n'irai pas par quatre chemins, mon cher. Si vous me croyez, cela me fera gagner du temps. Dans le cas contraire, je me verrais dans l'obligation de vous convaincre et ce ne sera pas forcément des plus agréables. Ce serait bien dommage... »

Le soupir qu'il poussa pour clore sa déclaration traduisait toute l'ironie de sa personnalité. Il s'étira alors comme un chat qui s'extirpe de sa torpeur journalière et lança un regard amusé au jeune hybride. Lentement, en feintant la lassitude, il déposa son arc magnifique sur la table, puis sa faux. Il laissa Fox sortir de son sac et se pelotonner à ses pieds et plaça sa besace au côté de ses armes.

Alors, il se leva et commença à ôter son armure d'argent. Bientôt, il se retrouva en costume devant l'être du passé. Il rajusta élégamment sa cravate noir, haussa un sourcil avec une fringance époustouflante et lança un regard dédaigneux à son interlocuteur. Il croisa donc les bras et emprunta une mine très sérieuse et un regard implacable. Etrangement, il paraissait dans cette posture immensément dangereux. Sans protection, désarmé, il constituait néanmoins la plus grande menace de tout Entisyys, en ce moment-même. Il déclara alors avec une froideur preque palpable, d'un ton qui ferait frémir le plus sanguinaire des démons, d'un ton catégorique qui n'admettait aucune contestation :

« Mon nom est Artemis Time. On me connaît également sous le titre de Lord of Future, ou encore sous celui de Chevalier des Arcanes. Il faudrait être particulièrement crétin pour ne pas me connaître. Je ne viens pas très exactement de Vastaysiis mais plutôt de ma création, l'ISIS, domaine des Dieux. Car en effet, j'en suis un. Et c'est honnêtement pour ça que je n'ai eu aucun mal à traverser vos stupides Montagnes. »

Il s'arrêta brutalement dans son discours et changea totalement de visage. Un sourire machiavélique éclaira son faciès opalin et il souffla :

« J'espère pour vous que vous n'aurez pas de mal à assimiler cette nouvelle... Sinon je serais contraint de vous faire quelques démonstrations de ma science occulte... Et sachez que je suis le plus puissant Magicien des Ténèbres des deux mondes... »

Il eut un rire un peu dément qui hérissa les poils roux de Fox. Mais Artemis reprit rapidement son air impassible et terrifiant. Il acheva alors d'un trait, sans la moindre bifurcation inutile et sans le moindre ménagement pour le pauvre mortel qui se tenait face à lui :

« Par ailleurs, ne vous en déplaise, je ne vous dévoile pas ma réelle identité dans un but qui ne me serait pas profitable. Je préfère vous avertir ; je suis le moins catholique des Dieux et j'ai même la réputation d'être cruel et manipulateur à souhait. Mais détrompez-vous, je n'ai pas la moindre intention de vous rouler. Voulez-vous savoir ce qui m'a mené à vous révéler tout cela ? Eh bien, vous m'intriguez, mon cher. Il est d'ailleurs étonnant que mon frère Hélios ne vous ait pas remarqué, lui qui règne sur Entisyys, votre époque. »

Artemis commença alors à faire les cent pas, emballé par son explication furieusement exaltée.

« J'ai ressenti votre aura à quelques lieues à la ronde. Vous n'êtes qu'un débutant, bien sûr, c'est tout à fait remarquable, mais vous avez des capacités particulièrement satisfaisantes ! Il faut dire qu'un hybride tel que vous... Un ange mêlé à un démon, quelle originalité ! Bref, qu'un hybride tel que vous me serait très utile. Enfin, sachez que lorsque je parle de mon cas personnel, il vaut mieux généraliser car je n'agis souvent que pour l'Ydransil. Donc, si je vous offre une formation solide, cela vous permettra de devenir fort. Très fort. Et de m'aider à débarrasser ce monde des abominables tyrans qui y régissent. Par exemple, voyez Shax, dans le présent. Je n'ai pas le droit d'interférer directement dans son destin et cela a le don de m'agacer profondément. En revanche, si j'envoie un puissant guerrier, formé par mes soins, sur le terrain, Shax aurait de grandes chances de disparaître rapidement... Vous voyez ce que je veux dire ? Venons-en au fait. Si vous désirez devenir mon élève, si vous désirez me voir en tant que maître, il vous faudra conclure un pacte avec moi. Seriez-vous intéressé, mon cher ? Dans le cas contraire... Ce serait malheureux mais je devrais certainement trafiquer votre mémoire pour effacer ma venue de votre esprit. Et cela pourrait vous causer quelques dégâts psychiatriques, malheureusement... »

Le grand sourire diabolique qu'il affichait semblait en parfaite désharmonie avec ses dires...

Je soupira profondément...son aura me parut aussi spéciale mais j'étais loin de me douter que j'avais en face de moi...un dieux...je réfléchit un court instant pesant le pour et le contre et une autre aura me surprit...mais celle-ci me parut familière. Artemis qui sembla sentir la même chose que moi se retourna et notre regard se posa sur un loup. Celui-ci finit par prendre forme humaine et lança:

"-désolé de vous déranger mais....Je me nommes Darkange, Darkange Wolf."

j'eus un sursaut de surprise...

-Wolf....?

"-Angeler, je suis ton frère ainé."

tout me parut bizarre d'un seul coup... l'arrivée de ce dieu, l'arrivée de ce frère...tout cela d'un coup me parut trop bizarre...mais il sortit des documents familiaux qui me convaincraient et on se serra dans nos bras...Son aura ne pouvais pas me tromper...elle étais plus offensive que la mienne mais elle contenait les mêmes bases, la même odeur...et sa transformation aussi... Il me regarda et continua:

"-j'ai entendu sa proposition...Que compte tu faire? En tout cas, que tu accepte ou que tu refuse, si il veux aussi de moi, je te suivrais, mon frère, j'ai passé tellement de temps a te chercher que maintenant je vais te suivre."

je regarda "le dieu"...

-bien, je penses que je peux vous faire confiance. Mais j'aimerais poser mes conditions.

je laissa un silence:

-Jamais, Jamais je ne tuerais d'innocent et mon frère vient avec moi. Je respecterais toujours mon code d'honneur et je suivrais toujours mes principes... OK?

je m'entailla la main, signe de pacte et attendis et mon frère fit pareil, on le passa alors entre nous et on se tourna vers Artemis...si il refusait ces conditions, on ne le suivrais pas.

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